Bokuto Yagyu Shinkage Ryu Shirogashi Maru Kissaki
Bokuto Yagyu Shinkage Ryu Shirogashi Maru Kissaki
En savoir plus sur ce produit
Ce Bokken est spécifique à l'école Yagyu Shinkage Ryū 柳生新陰流, il convient à sa pratique.
L’ensemble du produit est fabriqué en une pièce de bois par les ateliers Aramaki, et surtout, non vernis.
Ce bokken en Shirogashi 白樫 - Chêne Blanc convient à tous les pratiquants de Yagyu Shinkage Ryū, de débutant à expérimenté.
D’une densité moyenne légèrement supérieure au chêne rouge Akagashi et d’une haute résilience, cette essence convient, que ce soit pour du travail solitaire, de kata ou de contact.
Les coupes se font avec la pointe uniquement, le bokuto Yagyū Shinkage Ryū est parmi les plus fins, le style ne visant pas à bloquer l’arme de l’opposant, ni à s’opposer à des adversaires en Yoroi (armure).
C'est le type de bokken notamment utilisé par Me Cognard dans sa pratique du Kobayashi Ryū Aikidō.
Caractéristiques :
- Longueur Totale : 101.5 cm
- Longueur Lame (Nagasa) : 72.5 cm
- Longueur Poignée (Tsuka) : 29 cm
- Kissaki : Maru - arrondi
- Poids Moyen : 480 g
- Courbure / Sori : 6 mm
(nb : la production étant artisanale, les mesures, notamment le poids, peuvent être sujettes à de très légères variations.)
Bois : Chêne blanc Japonais, Shirogashi 白樫 - しろかし
Origine : Forêt de Kirishima Sankei, Préfecture de Kagoshima, sud Kyushu.
Appellation Botanique : Quercus Acatussima
Temps croissance de l’arbre avant abattage pour préparation et séchage : 70 à 90 ans
Teinte : Ecru clair / Fibre : Espacée et aérée / Poids : Moyen / Résistance : Très bonne
Atelier Aramaki : « Aramaki Budogu Mokojo » 荒牧武道具木工所
Miyakonojo, Miyazaki-Ken, Kyushu, Japon (Sud-ouest).
Existe depuis 100 ans, fondé par la famille Aramaki vers 1920.
Actuellement dirigé par la 3ème génération Aramaki, Aramaki Yasuo, Nom d’artisan Kazuhiro.
Reconnaissances, Titres : « Ō-ju Hōshō »* remis par l’Empereur du Japon.
(« Ō-ju Hōshō » (黄綬褒章) : « Médaille Ruban Jaune », cette distinction est décernée à « ceux qui par leur diligence dans leurs affaires sont devenus des modèles pour le peuple ». Créée en 1887, elle fut immédiatement abrogée et seulement restaurée en 1955.)
Avis de l’équipe Masamune : Les productions de l’atelier Aramaki sont incomparables, on le considère comme l’excellence des ateliers officialisés par le gouvernement Japonais. A savoir qu’il ne reste à ce jour que 3 ateliers Japonais officiels et que l’atelier Aramaki est le seul à pouvoir produire assez pour l’exportation hors Japon.
Cet atelier a gardé un mode de fabrication traditionnel, notamment pour la sélection des essences et des pièces de bois, mais aussi grâce à un séchage naturel qui permet de préserver les fibres et les qualités des bois. Ce process traditionnel permet d’obtenir des armes d’entrainement résistantes, robustes, agréables et durables. La finition de l’atelier Aramaki est aussi remarquable car après la mise en forme des armes en utilisant différents types de rabots successifs, les artisans finissent le surfaçage au papier de verre très fin, donnant une sensation de texture de velours.
Conseils d’entretien de l’équipe Masamune :
Les armes en bois sont des produits d’entrainements idéaux, il faut toutefois en prendre soin, savoir les conserver et les entretenir pour une sécurité et une préservation optimale. Le bois, bien que « mort », reste une matière réactive aux variations de température et surtout d’humidité.
- Conserver les armes à l’horizontal, ce qui permet de préserver un taux d’humidité stable et homogène dans toute la pièce de bois.
- Conserver dans une pièce qui ‘respire’, éviter les caves, greniers, coffres de voitures.
- Ne pas laisser près d’une source de chaleur, éviter de laisser proche d’un radiateur, chauffage au sol, ou encore une exposition au soleil trop régulière.
- Ne pas laisser près d’une source d’humidité, éviter de laisser proche de portes d’entrées ou de fenêtres.
Au fil du temps et surtout de la pratique, les fibres du bois peuvent être sujet à des altérations, afin de prévenir ou d’entretenir au moins les dégradations, vous pouvez :
- Appliquer en surface avec un chiffon des additifs comme de la cire d’abeilles ou des huiles (lin par exemple)
- Faire tremper dans l’huile environ 2 à 4 semaines, puis faire ‘sécher’ 2 à 4 mois. Ce process reste assez long et fastidieux, il rajoute du poids à l’arme et peut faire varier l’équilibre.
- En cas d’altération de la surface, fibre cassée, échardes, poncez au papier de verre. Suivant les dégâts, il vous faudra parfois enlever beaucoup de matière, prenez alors différents grains de papier, du plus grossier (50 à 100) au plus fin (600 et plus).
Enfin, pour votre sécurité, celle de vos partenaires et des personnes autour de vous, ne pratiquez jamais avec une arme fendue ou même trop fragilisée. Cela peut provoquer des échardes, ou encore des éclats et partie qui s’envolent au contact d’une autre arme, et blesser les personnes autour.
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