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Katana - Den Naminohira - 伝波平

5 592,42 € HT

5 900,00 € TTC

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Katana - Den Naminohira - 伝波平

En savoir plus sur ce produit

Katana - Mumei - Tradition Den Naminohira - 伝波平 (民俗学を証明する刀)

Muromachi (vers 1543), avec Koshirae et certificat NBTHK

Poids Total 1.112 kg
Poids sans saya 0.866 kg
Poids Lame nue 0.591 kg
Longueur Totale - Lame nue (Toshin) 80.10 cm
Nagasa 62.50 cm
Longueur Nakago 17.65 cm
Sori (courbure) 2.00 cm
Longueur Kissaki 2.43 cm
Moto Haba 2.78 cm
Saki Haba 1.72 cm
Moto Kasane A = 0.70 cm
B = 0.72 cm
Mesures Moto & Saki Kasane
Saki Kasane A = 0.39 cm
B = 0.42 cm
Courbure Tori Zori
Type Kissaki Chu Kissaki
Structure de lame Shinogi Zukuri (en forme de diamant)
Mune Iori Mune (triangulaire)
Hamon Hotsure Suguha type Gassan avec présence Sunagashi et Kinsuji
Hada Ayasugi Hada de type Gassan avec Itame et Masame
Boshi Ko Maru Kaeri
Nakago Suri Age, Mumei (non signé), 1 Mekugi Hana, Kiri Yasurime, forme Futsu Gata, Nakago Jiri Kiri Jiri
Saya Saya Kuroishime, noir mat, Longueur de 72.4cm Poids de 246g. Fuchi gane, Seme Gane et Ishizuki en cuivre, en suite avec Fuchi Kashira et Tsuba (montage Handachi)
Tsuka
&
Tosogu

(Tsuba,
Menuki,
Fuchi Kashira)
- Tsuka : Longueur de 24.3cm poids de 132g. Same noir, tressage Tsumami maki ancien en soie noire patinée presque laquée,

- Menuki : en Shakudo au motif de panier avec motifs doré fleurs et épis de millet

- Tsuba : de forme Maru Gata avec bordure Kaku Migi Gata, 1 Kozuka Hana

- Fuchi Kashira : Kabuto Gane, montage en suite en cuivre avec Tsuba et pièces de la Saya (montage Handachi)

- Habaki : en cuivre Muji poids de 23g

- Seppa : 2 seppa en cuivre doré pour un poids total de 8g
Étude
et
Avis de l'Équipe

Cette lame de l’école Naminohira 波平 de Satsuma 薩摩 est avec un hada de type Ayasugi hada 綾杉肌 de la lignée Oshu Gassan 奥州月山. Oshu, aussi appelée Mutsu, est une ancienne province du nord du Honshu, comprenant aujourd’hui Iwate, Aomori, Fukushima et Miyagi.

Le Hada Ayasugi, hada en forme de vagues, existait dans les temps anciens dans la tradition de Yamato (période Heian 794 – 1185). On retrouve ensuite cette technique dans deux régions du Japon, géographiquement opposées.
On retrouve donc le Ayasugi hada durant l’ère Muromachi (1333–1573) dans le Oshu (Nord Honshu), où se situe le mont Gassan, mais également à Naminohira en Satsuma (Kyushu). Ce type de Hada disparut ensuite durant l’ère Edo.

Ce Hamon est le plus souvent assimilé à la lignée des forgerons Gassan. Le Mont Gassan, dans la Tohoku, fut un lieu de pèlerinage très fréquenté car Gassan 月山 fait référence à la divinité de la lune (月) Tsukuyomi (月読) qui, dans la mythologie Japonaise, serait née de l’œil d’Izanagi et serait l’un des frères de la déesse du soleil Amaterasu 天照.

Cette lame confirme, ou du moins va dans le sens d’une théorie du chercheur Kunio Yanagita 柳田 國男, fondateur de l’ethnologie du folklore au Japon, comme quoi la propagation des techniques et traditions Japonaises apparaissent des régions intérieures puis disparaissent de celles-ci, pour enfin être retrouvées par la transmission dans les régions périphériques extérieures.
« 物の伝播は中央より起こり長い間に中央では消え去り辺境でその伝統は残る »

L’école Naminohira fut une des écoles de forge les plus influentes du domaine de Satsuma. Cette école fut fondée par Masakuni 正國, forgeron de tradition Yamato (région de Nara), durant la fin de l’époque Heian (fin 12ème siècle). La plupart des productions de cette école ont donc des caractéristiques de la tradition Yamato.

Le domaine de Satsuma fut gouverné par le clan Shimazu 島津, descendants de l’empereur Seiwa et du Shogun Minamoto No Yoritomo. Le clan Shimazu était un clan de combattants redoutés, surtout durant la période Sengoku. Depuis même l’époque Kamakura, les Shimazu étaient nommés ‘Shugo’, gouverneur officiel de province, en charge de faire régner l’ordre et la Loi.
Ce puissant clan décida d’unifier tout Kyushu, ce qu’il commença avec détermination et réussite, mais il s’attira la méfiance de Toyotomi Hideyoshi. Ce dernier décida alors d’envahir Kyushu où il rencontra un adversaire tenace, Yoshihiro Shimazu (1535-1619), qui devint ensuite un de ses généraux. Yoshihiro Shimazu s’illustra dans de nombreuses batailles, notamment dans des batailles navales contre l’armée navales Sino-coréenne. Lui et ses troupes aguerries étaient surnommées ‘Oni Shimazu’, ‘Les démons de Shimazu’.

Le nom Naminohira viendrait d’une légende qui voudrait que Masakuni, le fondateur, était capable de calmer les vagues en dédiant ses lames à l’océan.
Le nom Naminohira est lui composé des kanji de la vague ‘波’ et plat ‘平’, que l’on pourrait traduire en extrapolant « Naviguer sur les mers calmes ». C’étaient des lames très appréciées dans l’armée navale impériale Japonaise, comme signe de bon augure.
En général, les lames de tradition Naminohira sont rares et à collectionner précieusement.