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Tsuba Shirakawa Ju Josen (Kao)
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Tsuba Shirakawa Ju Josen (Kao)
Shirakawa Ju Josen - 白川住 - Fin Edo
École : Murakami
Dimensions externes | diamètre 7.8cm |
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Dimensions Nakago - Ana | 0.8 cm x 2.7 cm x 0.25 cm |
Épaisseur | 0.38 cm |
Poids | 124 g |
Description | Tsuba en shakudo, environ 96% de cuivre et 4% d'or. Forme Maru-Gata (Ronde) avec bordure en Kaku-Mimi (angle droit plat). Surface polie parfaitement lisse (Mikaki Ji) lisse avec incrustation fin liserets d'or aux motifs bouddhistes. Les coins arrondis avec le point représentent les yeux et troisième œil de Jizo Bosatsu (地蔵菩薩). Les deux barres parallèles aux bordures représentent des bâtons d'encens. Présence d'ouvertures Kozuka, Kogai Hitsu et 2 Udenuki-Ana (trous de passage pour dragonne). Le 'Kao' ou 'Kakihan' présent, symbole de l'artiste complétant la signature, est répertorié sous le nom 'Joji (如堧) dans le livre "Japanese Sword Guards" de Gary D. Martha, paru en 2012. Histoire et particularités : Cette tsuba de l'école Murakami est un objet rare, les plus connues étant celles de Jochiku (如竹), créateur de l'école. Celle-ci est signée Josen, élève direct de Jochiku ayant vécu vers la fin du 18ème siècle. Josen eut un élève, Bunjo (文如), dont le père était Josan (如山), autre élève de Jochiku et de la même génération que Josen. Josen était un artisan venant de Shirakawa et travaillant pour le fief Nihonmatsu (二本松), situé dans la province de Mutsu (Fukushima). Le domaine de Nihonmatsu était alors géré par le clan Niwa, arrivé du domaine de Shirakawa vers 1650, ce qui explique aussi la signature 'Shirakawa Ju'. A ce moment, la gestion du domaine de Shirakawa, laissé par le clan Niwa, fut attribué au fameux clan Matsudaira, dont Tokugawa Ieyasu était membre. Le domaine de Shirakawa était donc gouverné par Matsudaira Sadanobu, réputé pour ses réformes financières qui ont sauvé le domaine. Il fût aussi connu comme écrivain, moraliste et protecteur du patrimoine Japonais. Sous Tokugawa, le clan Niwa, dirigeant Nihonmatsu pour qui travaillait Josen, fût affecté l'entretien du sanctuaire de Nikko, ainsi que du temple bouddhiste Zojo-ji à Tokyo, d'où les symboles bouddhistes. A la fin du 18ème siècle, époque de Josen, le domaine de Nihonmatsu connut la grande famine de Tenmei, sous la gestion du 7ème daimyo Niwa, Niwa Nagayoshi. Ce domaine fût aussi marqué historiquement par la guerre de Boshin, vers 1868, durant laquelle le chateau de Nihonmatsu fût brûlé, marquant la fin de la période Edo pour la période Meiji. Jizo : Jizo Bosatsu 地蔵菩薩, ici représenté sur les quatre coins du motifs, est une divinité dédiée à l'altruisme. Il est un des 8 bodhisttvas de la religion bouddhique, qui, pour sauver sa mère des souffrances de l'enfer, sacrifia son opportunité d'accéder au niveau suprême de l'éveil et fit vœu d'atteindre le stade ultime uniquement lorsque l'enfer sera vide. Jizo aide donc les âmes perdues à trouver le salut. Il a pour tâche de vider les enfers, atteindre l'illumination parfaite permettant de devenir Bouddha. Jizo n'est pas considéré comme un dieu mais plutôt comme un saint, comparé à la religion chrétienne. Au Japon, Jizo est aussi le protecteur des enfants décédés. Il est d'ailleurs de coutumes que les mères viennent prier auprès des statues et les habille d'un draps rouge, couleur positive permettant de chasser les démons et les maladies. Ces prières sont pour demander à Jizo de prendre soin de leur enfant dans l’au-delà en vu de traverser le fleuve divin Sanzu (Sanzu No Kawa 三途の川). Vu la place importante des enfants dans les familles Japonaises, Jizo est une des figures les plus aimés et vénérées dans ce pays. On peut le retrouver dans presque tous les sanctuaires. Jizo est souvent représenté avec un visage enfantin et les yeux fermés, signe de plénitude. Cette divinité est aussi très lié au sanctuaire mortuaire Zojo-ji, dont le clan Niwa, employeur de Josen Murakami, avait la charge de l'entretien. On y retrouve des centaines de statues de Jizo. École Murakami : L'école Murakami (村上) fût créée par Murakami Jochiku (村上 如竹) autour de 1760 (Edo). Jochiku était connu sous le nom de "Nakanori" comme fabricant d'étrier et maitre Zogan (incrustation de métaux précieux) à Kanazawa dans la province de Kaga. Il utilisa aussi d'autres noms d'artistes comme "Mitsunori" ou "Seijiro". Ses maitres référents sont inconnus mais Jochiku eut de nombreux élèves, dont des femmes. Son travail sur les tsuba est reconnu par l'incrustation par soudure de matières différentes pour créer des reliefs contrastés (Suemon Zogan). Autre technique typique de Jochiku, les gravures en Katakiri Bori, faites avec un burin en V et donnant les lignes dont un côté est vertical et l'autre oblique. Jochiku était aussi connu pour la pratique du 'Sho', instrument à vent chinois ressemblant à un mini orgue à bouche composé de 17 tubes de bambou et généralement utilisé pour les chants Gagaku de la cour impériale. L'école Murakami est généralement réputée pour l'utilisation de métaux tendres comme le shakudo et les fines incrustations dans le style Kaga. Ces incrustations étaient aussi bien de métaux précieux (or, argent,...) comme des pierres semi-précieuses. Le design est souvent épuré et les représentations humaines quasiment jamais utilisées. |
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